INTERVIEW de Robin CHAUVIN !

INTERVIEW de Robin CHAUVIN !Rencontre entre un jeune rider international de VTT alternatif, Robin CHAUVIN ; et un jeune constructeur innovant de 2 roues électriques « alternatifs », SEV Electric Vehicles.
Une rencontre « électrique » !… Forcément !
Robin nous raconte…

V.GIL pour SEV : Comment as-tu connu SEV ?
R.CHAUVIN : Par l’intermédiaire de mon pote Simon ANDRÉ de chez SUNN Bicycles. Il m’a parlé d’un cyclomoteur électrique étrange, baptisé eTRICKS, qui avait du potentiel, et m’a demandé de jeter un œil sur le site de SEV Electric Vehicles pour lui dire ce que j’en pensais. J’ai immédiatement accroché !

V.G. : Que penses-tu de la réalité d’un concept comme l’eTRICKS, vis à vis de la production actuelle de deux roues électriques ?
R.C. : Je pense que c’est une petite révolution ! Un nouveau concept, un engin unique qui répond à de nombreuses attentes pour différents types d’utilisateurs. La plage d’utilisation pour un client lambda est beaucoup plus importante qu’un simple scooter, même électrique. Rien n’est vraiment comparable au eTRICKS, donc je pense que c’est en voie de devenir un moyen de transport à part entière de la vaste catégorie du deux roues.

V.G. : Quelle a été ton tout premier ressenti lorsque tu enfourchais l’eTRICKS pour la première fois ? En un mot ?
R.C. : « Waouhhh, ça pousse ce truc ! » Tels étaient mes premiers mots !

V.G. : Ton eTRICKS, tu roules avec ?
R.C. : Tout le temps ! Comme c’est nouveau, j’essaie d’explorer toutes les possibilités de l’engin et ses terrains de jeux donc oui je roule bien avec !

V.G. : A ton niveau de vélo et moto, car je crois savoir que tu as roulé un peu en cross dans ta jeunesse, que penses-tu du potentiel de l’engin en tout-terrain ?
R.C. : Je n’ai pas encore trouvé ses limites… C’est vraiment bluffant ! Bon ça n’a rien de comparable à une motocross, mais d’un côté tant mieux. C’est beaucoup plus accessible, moins dangereux, ludique et il y a de quoi se mettre une sacré dose d’adrénaline ! Que ce soit pour rouler, sauter, déraper, balader, descendre ou encore franchir, l’eTRICKS est à l’aise partout. C’est d’une polyvalence étonnante.

V.G. : Tu sembles terriblement à l’aise sur l’eTRICKS, le « backflip » que tu as réalisé sur terre en témoigne largement… Quelle difficulté supplémentaire, vis à vis du VTT, aurais-tu rencontré dans l’exercice de ce type de “tricks” ?
R.C. : Je dois dire que j’étais vraiment septique au début. Mettre cet engin la tête en bas me paraissait un peu utopique. Mais en fait ça s’est vraiment bien passé dès le premier essai. La difficulté était de réussir à engendrer une rotation suffisante pour ne pas atterrir sur la tête ! Ça reste plus lourd qu’un vélo et moins puissant qu’une motocross. Donc il faut une inertie énorme dès le début de la rotation. Avec l’eTRICKS, le rapport poids / puissance était finalement suffisant pour tourner un « backflip ».

V.G. : Selon toi, l’eTRICKS ne pourrait-il pas donner naissance à une nouvelle pratique du 2 roues, à mi-chemin entre le « freeride VTT » et le « street » par exemple ?
R.C. : J’y pense sans arrêt. Cet engin va très vite conquérir le public, et chacun va y trouver son compte pour sa propre utilisation. Vu le potentiel de la machine, je pense que plusieurs disciplines d’eTRICKS pourraient voir le jour rapidement, pour toutes sortes de niveaux et terrains d’utilisation. Pour ce qui est de ma pratique, le « freeride / freestyle », j’ai vraiment envie de montrer que l’eTRICKS est un engin alternatif qui envoie grave ! Donc à suivre…

V.G. : Peut-on parler de nouvelle attitude de déplacement ? de nouvelle manière de se dépenser, plus que de simplement se déplacer ?
R.C. : C’est certain. Qui ne rêve pas d’avoir un deux roues qui permette d’aller travailler en agglomération en semaine sans effort physique, de sortir des sentiers battus le week-end pour se dépenser et sentir de vraies sensations, de déjouer les embouteillages avec une facilité déconcertante, et le tout de manière écologique mais surtout économique ?

V.G. : Quelles sont tes ambitions, tes projets pour l’année à venir ?
R.C. : Une grosse saison vélo m’attend en 2010. Pas mal d’importantes compétitions en France et à l’étranger en « freestyle » et « freeride », et également beaucoup d’image (photos et vidéos) pour la presse et mes sponsors. Je vais aussi garder pas mal de temps pour rider en eTRICKS pour me faire plaisir. Faire des photos, des vidéos, et l’envoyer dans tous les sens dans des endroits sympas… 
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